chapitre 2
La maladie de Parkinson
En 1817 Lord James Parkinson décrivit l’affection qui porte désormais son nom. Cette maladie est due à la dégénérescence dans une région spécifique du cerveau appelée « substance noire » (deux petites structures situées à la base de l’encéphale) de neurones produisant un neurotransmetteur, la dopamine .Celle-ci permet le passage de l’influx nerveux, c'est-à-dire la communication entre les cellules nerveuses du cerveau. Ainsi, lorsque les cellules de la substance noire sont détruites toute possibilité de mouvement normal est interrompue.
Cette maladie affecte la motricité, du fait de l’existence d’un tremblement, d’une rigidité des membres et d’un ralentissement des mouvements qui peut aboutir à une immobilité presque complète. Elle survient habituellement chez les personnes âgées mais il est fréquent de la voir débuter vers 25 ans. Son évolution est inexorable, à une vitesse variable selon les malades, mais aboutit, en général à une invalidité majeure. Les personnes atteintes se déplacent lentement, courbées en avant, leurs pieds ont tendance à traîner sur le sol et leurs bras restent collés au corps avec les mains qui tremblent. Les malades gardent, par ailleurs, toutes leurs facultés intellectuelles. (à suivre)